jeudi 18 juin 2009

Pas toujours facile



Arsène le chat : Utile ? Inutile ?

JEUL SAIS CÉ KÉTAINE DES PHOTOS DE CHATS MAIS CÉ TU DE MA FAUTE MOUÉ SI J'ADORE LES MINOUS ? QUAND J'ÉTIONS PETITE, MON PÈRE NE VOULAIT PAS QUE J'EN AIE. Même qu'il se plaisait à écraser les chiens sur la route. Dégueulasse. Ma mère non plus ne voulait pas d'animal à la maison. Et dans ce temps-là, on écoutait. Pas comme today ! Ça sert à ça entre autre un blog anonyme. Défoulement. Ita est.

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Utile, inutile, voilà la question ! Moi je dis : un blog inutile est un blog utile….

J’ai quand même mis du temps à prendre conscience qu’au fond on est bien plus utiles en étant inutiles. Toujours les paradoxes. Vouloir rendre les gens heureux, c’est souvent un peu les enchaîner. C’est créer des « liens » dont quelque part on attend un retour. Ceci dit, j'espère ne pas paraître moralisatrice car il n’en est rien.

Le plus simple, mais non le plus facile, c’est peut-être simplement d’être inutile à leur bonheur. Etre simplement à leur écoute, disponible mais sans perdre autant votre obligation de vivre. Ecouter, être là et laisser dire, sans juger. La démarche n’est pas évidente.

Est-ce ce besoin d’être écouté qui fait que tant de blogs sont des exutoires au « je » qui veut exprimer ce qu’il vit ?

Ah ! Ce besoin de reconnaissance, ce besoin d’être compris… Personne ne semble y échapper. Et puisque j’ai un blog….du narcissisme ? S’en fout ! On a bien le droit d’avoir un petit espace à soi, juste à soi et à ceux que l’on apprécie.

Que de blessures nous pouvons lire aussi sur certains blogs. L’amour n’est-il pas toujours quelque part déchiré et déchirant ?

Il n’est pas facile d’accepter nos contradictions internes. C’est pourtant dans cette acceptation, tant pour nous que chez les autres, que réside peut-être, ce qui fait de nous de vrais humains. C'est ce que je nous souhaite, Amen. Ita est....luv ya !

(non mais ouvrez-vous les yeux, voyez pas que je suis la femme PARFAITE )

2 commentaires:

  1. Amen.
    On s'appelle et on déjeûne.

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  2. Tu me redonnes ton numéro, je l'ai quelque part, mais ne le trouve pas.

    On dînera puisque j'ai déjeûné. D'ailleurs mon repas est déjà loin.

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