samedi 31 décembre 2011

La Solde ....d'Éric McComber


La Solde, premières impressions


Maudit que c’est l’fun quand on commence à comprendre…il se peut que je fasse erreur mais plein de connections neuronales se font présentement dans ma cervelle….

Cette explosion dans ‘tête a fait effervescence à la lecture de la dernière ligne du roman : ----------------------(faut avoir le roman pour le savoir) en parlant des animaux qui baisent (le « et tout »), chassent, s’aiment….

J’ai lâché mon roman et me suis garrochée sur l’ordi. Plein d’idées fourmillaient, puisque depuis le début je m’efforçais de trouver: keske McComber a bien voulu nous dire ? Un gars si intelligent, un grand écrivain, fait pas juste parler pour parler certain, pour nous divertir, passer un bon 3 heures à lire son roman qu’il a mis quelques années à écrire…non, il y a plus que de la baise, du décrottage de nez, un gars blasé, et non ce n’est pas autobiographique (à moins que oui, dans le passé car Éric avait un gros bide avant d’être un cycliste de première, et il buvait)…maintenant il boit p-ê moins, il est mince et est pogné aik du diabète, à moins qu'il en soit guéri par ses bonnes habitudes de vie. Je tiens quelques renseignements sur lui car je lis ses blogues depuis quelques années.

Je cherchais des liens entre lui, Éric McComber et Émile Duncan, 2 prénoms francophones, 2 noms irlandais ? Il se peut que ce soit autobiographique mais comme je mentionnais, le Éric d’avant. On a beau avoir de l’imagination, on peut se baser sur son vécu tout de même, c’est pas défendu.

Bon d’abord Émile. Il est tout sauf un héros n’est-ce pas ? Un antihéros on va dire. Lé pas un idéal chevaleresque mais pourtant il pogne. Surtout après avoir connu la célébrité. Et pourquoi ces détails de décrottage de nez, baise, étron…faut d’abord mentionner qu’il n’y en a pas tant que ça mais ils sont décrits avec justesse dans le détail! Pourquoi ? Je le trouverais p-ê dans le « style » de roman qu’il a choisi me suis-je dit. Cependant je n'ai pas trouvé, un mélange de plusieurs genres, peut-être. Parce que McComber n’a sûrement pas écrit au hasard. Je ne serais pas surprise d'apprendre qu’il avait une grille très serrée …..chaque chapitre étant une entité. 12 mois 12 chapitres ?

En parlant de chapitre, les notes en haut de pages pour les agendas d’écoliers, n’est-ce pas le contraire de ce qui est raconté dans le dit chapitre ? N'écoutez pas ce que je dis, faites autrement....et une petite note de bas de page à la 100ième, 150ième, 199ième page (va jouer dehors.....)ménon, j'avais pas du tout envie de faire autre chose que de terminer mon roman. Comment tout ça se terminera-t-il donc !

Et puisque j’ai lu le roman après avoir lu plusieurs critiques, je me demandais : Pourquoi Éric a affiché telle ou telle ligne de chaque critique et non telle autre sur sa page de blogue ?

« Trop de cul, du cul à haute dose et enfilé à la queue leu leu » Sylvain Sarrazin, Entre les Lignes….première citation. Pourtant il n’y a pas tant de cul me dis-je et si c’est là ce n’est pas par hasard….rien de porno, pas de gang-bang, pas de sodomie sauf une vague idée apportée par une protagoniste saoule, ne serait-ce pas le style de roman qui le commande, Émile est un antihéros , pas celui qu’on rêve d’avoir comme ami et encore moins comme amant….! La décadence ? Sa mère lesbos nue, les jambes ouvertes sur le bol de toilette après la douche, qui se laisse regarder par son fils, une image forte, pourquoi ?

Revenons à la dernière phrase. Est-ce à ce moment que McComber a cessé de boire, s’est mis au vélo, a changé complètement ses habitudes et a commencé à écrire « La Solde » qui en fait est « Groënland », si on trouve des similitudes entre les acteurs/auteurs ?

La dernière citation en lice sur le blogue d’Éric : « une dérive de provocation qui ne mène nulle part », Josée Lapointe, La Presse. Qui ne mène nulle part ? C’est pourtant la fin qui m’a fait me poser plein de questions comme je mentionnais. Je vais vous dire moi où ça mène : à la lecture d’un roman d’un grand écrivain québécois qui nous réserve un prochain roman encore plus grand, en autant qu’on puisse comprendre, ce que je ne prétends pas avoir fait, je cherche, je cherche, mais je constate malheureusement que certains critiques n’y ont vu qu’un premier degré alors qu’il y a beaucoup plus.

J’ai déjà envie de le relire et de faire une analyse plus approfondie, mais pour l'instant, je ressentais un besoin pressant de mettre « sur papier » mes impressions premières en refermant le livre à regret.

L'éditeur écrit : "de connivence avec Bukowski, Joyce et Céline"...est-ce à dire que ces trois auteurs ont un style littéraire en commun qu'a emprunté McComber ? Chais pas. Chose certaine, il me semble avoir un style d'écriture bien personnel, au-delà de toutes ces considérations.

Les premiers chapitres étant plus doux, je me suis laissée emporter par l’écriture de McComber sans me prendre la tête. Moments délicieux. Les dernières scènes de sexe je les ai lues avec moins d’intérêt, en étant patiente, me disant que ça ne pouvait être gratuit, pas plus que le décrottage en règle du gros nez d’Émile et de la description en détail de ses étrons, je n'ai pas été déçu par la fin. Non, c’est sûrement un style que McComber a voulu exploiter. Un style un peu grotesque pour nous amener à la fin : -------------ménon, je ne peux l'écrire ici....le punch !!!

Allez tous à la librairie, ouvrez pour voir la fin et tant qu'à y être, achetez ce livre, vous ne le regretterez pas!

dimanche 11 décembre 2011

Au chalet ça compte pas


"J'ai JAMAIS touché à mes filles........ excepté une fois au chalet"




dimanche 4 décembre 2011


Victor-Lévy dans son livre : Ma vie avec ces animaux qui guérissent -----que je recommande fortement, rempli de belles photos. Extrait :

« Ce qui me passionne chez les bête, c’est qu’elle vous forcent à rester curieux. […] Depuis vingt ans que je vis maintenant au quotidien avec des animaux, dans ma maison, dans ma grange-étable et autour de mes bâtiments, je ne cesse pas d’être étonné par l’esprit de générosité de la nature quand on lui porte respect, qu’on fait corps avec elle plutôt que de vouloir la dominer de l’extérieur ».