vendredi 29 mai 2009
Pikolage
Nelligan à sa Première Communion...et oui juste l'Hostie, le Vin ça vient plus tard, quand l'enfant peut ENFIN communier sous les deux espèces....tu savais ça toi ?
J’ai hâte vers 17-18h ou un peu plus tard, j’ouvre un Corbières que j’ai testé il y a 2 semaines : Réserve Bubas. Bouba bouba bouba !!! Ce blog peut sembler narcissique prima facie mais c’est avant tout un pense-bête. Compris ! bouba bouba bouba !Par exemple, je veux me souvenir de ce vin et au lieu d'avoir des petits papiers un peu partout, hop, sul blogue. C'est pratique.
Un de mes poaimes préférés de mon Nelligan….
La romance du vin
Tout se mêle en un vif éclat de gaieté verte
O le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en choeur,
Ainsi que les espoirs naguère à mon coeur,
Modulent leur prélude à ma croisée ouverte.
O le beau soir de mai ! le joyeux soir de mai !
Un orgue au loin éclate en froides mélopées;
Et les rayons, ainsi que de pourpres épées,
Percent le coeur du jour qui se meurt parfumé.
Je suis gai! je suis gai ! Dans le cristal qui chante,
Verse, verse le vin ! verse encore et toujours,
Que je puisse oublier la tristesse des jours,
Dans le dédain que j'ai de la foule méchante !
Je suis gai ! je suis gai ! Vive le vin et l'Art !...
J'ai le rêve de faire aussi des vers célèbres,
Des vers qui gémiront les musiques funèbres
Des vents d'automne au loin passant dans le brouillard.
C'est le règne du rire amer et de la rage
De se savoir poète et objet du mépris,
De se savoir un coeur et de n'être compris
Que par le clair de lune et les grands soirs d'orage !
Femmes ! je bois à vous qui riez du chemin
Ou l'Idéal m'appelle en ouvrant ses bras roses;
Je bois à vous surtout, hommes aux fronts moroses
Qui dédaignez ma vie et repoussez ma main !
Pendant que tout l'azur s'étoile dans la gloire,
Et qu'un rythme s'entonne au renouveau doré,
Sur le jour expirant je n'ai donc pas pleuré,
Moi qui marche à tâtons dans ma jeunesse noire !
Je suis gai ! je suis gai ! Vive le soir de mai !
Je suis follement gai, sans être pourtant ivre !...
Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre;
Enfin mon coeur est-il guéri d'avoir aimé ?
Les cloches ont chanté; le vent du soir odore...
Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,
Je suis gai, si gai, dans mon rire sonore,
Oh ! si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots !
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Que je puisse oublier la tristesse des jours,
RépondreSupprimerDans le dédain que j'ai de la foule méchante !
Tu devrais cesser de sortir et rester avec moi. On va regarder de vieux films pourris toute la journée dans la puanteur de ma vieille demeure. Plus personne ne te fera de mal. Tu ne verras même plus la lumière...alors, tu traverses l'océan ? À la nage ? mouhahahahahah
RépondreSupprimerà condition que je puisses me saouler quand je veux, sortir quand je veux, et qu'on fasse des cochoneries quand je voudrai. par contre, je m'occupe de la cuisine
RépondreSupprimerpuis t'as une cave chez toi, pour que je puisses faire de la musique de dingue qui gueule et tape sur des couvercles de poubelle ?
la cuisine c'est des cochonneries itou, surtout les bons petits plats qui tuent !
RépondreSupprimerBien sûr j'ai une cave puisque j'ai un bungalow ! Alors on sera foldingues ! On s'éclatera.
Mais on va inverser les rôles. Tu habites dans mon garde-robe et je te sors au besoin mouhahaha !
... c'est pas comme ça que je vais bronzer!
RépondreSupprimer(pi tes mouhahaha, on dirait trader quand il rit! on dirait qu'il avalait de l'air, c'est bizarre. ou comme s'il avait l'estomac dans la bouche...)
mojhauauauau uhuhuh
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