mercredi 27 mai 2009
Mistral (Christian) comme je l’aime
Tiré de « Papier Mâché » PAJE éditeur, p. 156
En m’éveillant ce soir dans la demi-pénombre de ma chambre, la bouche mauvaise de trop de gin, ma première intuition d’homme conscient fut que j’étais ébloui de vivre. Ébloui de vivre. Comme un homme qui ne bande pas qui ne bande plus depuis trois ans et se réveille au milieu d’un cauchemar avec une trique grosse comme ça : il a l’impression de s’être joué un sale tour quelque part le long de la route, pendant qu’il avait le dos tourné, et il ne se fait plus autant confiance qu’avant. Oh, Dieu! Si puissamment ébloui de vivre!
Plateau Mont-Royal
Juin 1987
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Moi aussi ...
RépondreSupprimerEn fait... on l'aime tout court n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerhem. je vous laisse entre filles...
RépondreSupprimermais non, arrive icitte toé :)
RépondreSupprimer