Que j'aime ce marais paisible !
Il est tout bordé d'alisiers,
D'aulnes, de saules et d'osiers,
A qui le fer n'est point nuisible.
Les Nymphes y cherchant le frais,
S'y viennent fournir de quenouilles,
De pipeaux, de joncs et de glais ;
Où l'on voit sauter les grenouilles,
Qui de frayeur s'y vont cacher
Sitôt qu'on veut s'en approcher.
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661)
La solitude (extrait)
Les Nymphes y cherchant le frais,
S'y viennent fournir de quenouilles,
De pipeaux, de joncs et de glais ;
Où l'on voit sauter les grenouilles,
Qui de frayeur s'y vont cacher
Sitôt qu'on veut s'en approcher.
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661)
La solitude (extrait)
Marc-Antoine est mort mais la grenouille est bien vivante.
RépondreSupprimerle signe de vie
elle vit car quand elle a peur et qu'il y a du danger,elle est vite sur ses ventouses pour sauter et se sauver !
RépondreSupprimertu sais, la verte, tu sens le pipi sec et nul, mentalement (tentative de tatence tarte à la foué psy des marais)
RépondreSupprimerPetite, fais gaffe à tes cuisses!
RépondreSupprimertu sais, la verte, tu es plutôt quelque chose de sale
RépondreSupprimerCuisse, fais gaffe à tes petites!
RépondreSupprimerça me rappelle l'an 65 où notre charmante professeur de sciences naturelles nous demandait de lui chercher des grenouilles pour ses leçons.Moi, je préférais les admirer quand elles sautaient et luisaient au soleil.
RépondreSupprimeret ses leçons Mokhtar consistaient à la dissection des grenouilles ? Si oui je suis bien heureuse de voir que tu aimais plutôt les voir vivre les gornouilles.
RépondreSupprimer