Par Marge Simpson elle-même en personne
Vous souvenez-vous, en 2009, alors que l’on fêtait le 20e anniversaire des Simpson, moi, Marge Simpson, la plus sensée et intelligente de ma famille « disc-fonctionnelle », j’ai accepté, pour marquer l’événement, l’offre du magazine Playboy ?
Oui, cher public, je me suis soumise à une entrevue sérieuse et j’ai posé (soupir) presque nue. Question de démontrer qu’une femme ayant eu 3 enfants et aucune chirurgie cosmétique peut encore plaire dans son plus simple appareil (enfin, presque). Mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui je fais mon coming out. En réalité, j’avais de grandes visées plus ou moins crapuleuses, celles de conquérir le marché du Tiers Monde. Je m’en confesse aujourd’hui. Leur offrir un produit de luxe et les rendre dépendants. Tout comme l’ont fait les cigarettiers en débarquant au Tiers monde pour offrir leur produit. Question de leur soutirer de l’argent, dans les deux cas, eux qui n’en ont même pas pour manger. Je me déteste.
Heureusement ou malheureusement, dans mon cas, ça n’a pas fonctionné, contrairement aux bandits de cigarettiers. Les tiers mondais ont pu résisté à ma beauté et mon sex-appeal, je ne comprends pas, j’aurais probablement dû faire une étude de marché. Je me sens cheap mais heureuse que cette aventure soit du passé.
Petite précision au passage, quand je dis presque nue, c’est que je n’ai enlevé que le haut. La raison est fort simple : je voulais que la spéculation sur la couleur de mon aire inférieure se perpétue dans un flou artistique. Bleue, la toison ? Je n’en dévoilerai rien. Pas plus aujourd’hui que je ne l’ai fait en 2009. De plus, je ne me laisserai jamais épiler ou infliger d’autres manipulations esthétiques, à l’instar de ma bonne amie Susan Boyle. «Oh, naturelle…» est ma devise, comme en témoigne ma chevelure en shit libre !...
Vive la femme de papier, qui a fait rêver tant de jeunes hommes (dont mon cher époux probablement) à l’époque du Playboy sous le matelas et de trucs gluants qui s’en suivent et qui puent su’l’tapis.
N’oubliez pas une chose cependant : un corps vivant bien chaud fera toujours oublier des courbes sur papier glacé. Je sais, c'est une Lapalissade, mais je me devais de le mentionner.